Je crée mon entreprise

La démarche par étapes

Choisir la forme juridique de la société

Un service agréable et courtois

Comment créer une société ?

Vérifié le 10 juillet 2024 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Pour créer une entreprise, il faut d’abord choisir entre la création d’une entreprise individuelle (EI) ou d’une société. Ce choix a des conséquences sur les démarches de création, la fiscalité, le régime social ou encore les obligations comptables à respecter.

La démarche par étapes

 

Pour choisir la forme juridique de la société, il faut prendre en considération plusieurs éléments parmi lesquels le nombre d’associés, le montant du capital social ou encore l’étendue de la responsabilité des associés.

 Tableau – Formes juridiques d’une société

Forme juridique

Caractéristiques

Qui peut l’utiliser ?

Société en nom collectif (SNC)

Les associés (minimum 2) sont commerçants et responsables solidairement des dettes de la société.

Aucun capital minimum.

Artisan, commerçant, industriel, profession libérale (mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santé, à l’exception des pharmaciens).

Société anonyme (SA)

Forme de société généralement réservée à de grandes entreprises. Elle doit être composée de 2 associés au minimum.

Les actions détenues par les actionnaires dépendent du montant de leur apport dans la société.

Artisan, commerçant, industriel

Société à responsabilité limitée (SARL)

Société permettant à chacun des associés (entre 2 et 100) de n’être responsable des dettes de la société qu’à hauteur de ses apports personnels.

Aucun capital minimum.

Artisan, commerçant, industriel, profession libérale (mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santé, à l’exception des pharmaciens)

Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)

Société à responsabilité limitée composée d’un associé unique. Il n’est responsable des dettes de la société qu’à hauteur de ses apports personnels.

Aucun capital minimum.

Artisan, commerçant, industriel, profession libérale (mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santé, à l’exception des pharmaciens)

Société d’exercice libéral (SEL)

Société permettant d’exercer une profession libérale réglementée.

Profession libérale réglementée

Société par actions simplifiée (SAS)

Société d’une grande souplesse. Les associés (au moins 2) sont libres de déterminer dans les statuts les modalités de son fonctionnement.

Sans capital minimum.

Artisan, commerçant, industriel, profession libérale (mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santé)

Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)

Société par actions simplifiée composé d’un associé unique. Il peut déterminer librement les modalités de fonctionnement de la société dans les statuts.

Sans capital minimum

Artisan, commerçant, industriel, profession libérale (mais pas les professions juridiques, judiciaires ou de santé)

Société civile professionnelle (SCP)

Société permettant à plusieurs membres exerçant une profession libérale réglementée d’exercer en commun leur activité. Chaque associé est personnellement imposé sur sa part de bénéfices.

Profession libérale réglementée (sauf orthophonistes, orthoptistes, pédicures podologues, pharmaciens, sages-femmes, agents généraux d’assurances, experts comptables, diététiciens, psychologues)

Société coopérative de production (SCOP)

Société pouvant prendre la forme d’une SA, SARL ou d’une SAS.

Les salariés associés sont obligatoirement majoritaires. Ils doivent posséder au moins 51 % du capital social.

Artisan, commerçant, industriel, profession libérale (architectes, géomètres-experts par exemple)

Au moment de la création de la société, il est nécessaire de la nommer. On appelle cela la dénomination sociale ou encore la raison sociale.

Elle permet à la société d’être identifiée en tant que personne morale. En effet, la société a une personnalité juridique propre, différente de celle de son fondateur : on dit qu’elle est une personne morale.

La dénomination sociale fait souvent référence à l’activité exercée.

La propriété de ce nom s’acquiert au moment de l’immatriculation de la société.

Le siège social correspond à l’adresse de la société. Tous les documents liés à l’activité de la société y sont envoyés.

Cette adresse doit figurer sur les documents commerciaux (devis, factures notamment).

Il s’agit du lieu de la direction effective de la société. Ainsi, il peut être différent du lieu d’exploitation ou de production.

Le lieu du siège social est fixé dans les statuts au moment de la création de la société mais il peut être déplacé au cours de la vie de la société. Sans domiciliation de l’entreprise, l’immatriculation de la société n’est pas possible.

Tout changement d’adresse est considéré comme un transfert de siège social. Ainsi, il doit être déclaré au guichet des formalités des entreprises.

Guichet des formalités des entreprises

Lorsqu’une société est créée, il est important de nommer un ou plusieurs dirigeants pour qu’ils assurent la gestion la société.

Cette nomination peut être faite au moment de la rédaction des statuts ou dans un acte séparé avant la rédaction des statuts.

Le dirigeant aura un nom et des pouvoirs différents selon la forme de société qui est créée.

Si la société exerce une activité réglementée (par exemple : restaurant, agence immobilière, salon de coiffure), elle est soumise à l’accomplissement de certaines formalités préalables.

Il s’agit par exemple d’une demande d’autorisation auprès de la mairie de la ville où l’établissement est situé ou encore d’une demande d’agrément.

Une fois que le siège social de la société est déterminé, il est important de communiquer cette adresse au bureau de Poste le plus proche pour qu’elle puisse recevoir son courrier.

Le capital social de la société est composé des apports en argent effectués par les actionnaires ou les associés de la société.

La valeur des biens qui appartiennent à la société, tels que le fonds de commerce, les bâtiments, les marques, est également prise en compte.

Il existe 3 types d’apports :

  • Apports en numéraire (c’est-à-dire de l’argent)
  • Apports en nature (immeubles, machines, etc.)
  • Apports en industrie (savoir-faire, expérience, relations qu’une personne met au service de la société)

Seuls les apports en numéraire et en nature composent le capital social de la société.

En cas d’apports en nature, la création de la société nécessite l’intervention d’un commissaire aux apports, dont le rôle est d’évaluer les biens apportés au capital de la société.

Le dépôt de capital social doit être effectué lors de la constitution d’une société.

Ce dépôt est en général effectué sur un compte bancaire professionnel ouvert pour l’activité de la société.

L’une des étapes incontournables lors de la création de votre entreprise est la rédaction des statuts. Il servent à fixer les règles de fonctionnement de la société.

Cette étape intervient entre la fixation du montant du capital social et le dépôt du capital social.

C’est lors de la signature des statuts que la société est constituée.

Toute société qui est immatriculée au RCS, à l’exception des sociétés cotées en bourse, doit faire une déclaration de bénéficiaires effectifs (DBE).

Un bénéficiaire effectif est une personne qui détient plus de 25 % du capital, ou plus de 25 % des droits de vote de la société.

La DBE permet d’identifier la personne physique qui contrôle la société.

La DBE doit être transmise via le guichet des formalités des entreprises :

Guichet des formalités des entreprises

Avant l’immatriculation, il faut publier un avis de constitution de la société (ou avis de création).

Il faut effectuer cette publication dans un support habilité à recevoir des annonces légales (SHAL ou JAL).

Le coût de la publication dépend du type de société qui est créée.

Il faut demander une attestation de parution, délivrée par le SHAL, puis la transmettre au guichet des formalités des entreprises au moment de l’immatriculation

Immatriculer la société

Il faut déclarer l’existence de la société. Cette déclaration est aussi appelée immatriculation.

Une fois l’immatriculation effectuée, les éléments d’identification suivants sont délivrés :

  • 2 numéros uniques d’identification :
    • Le Siren identifie la société. Il est utilisé dans les relations avec les administrations, les clients, etc..
    • Le Siret identifie l’établissement où l’activité est exercée.
  • Un code d’activité APE (activité principale exercée)

Une fois que l’immatriculation de la société est fait, il est important de se procurer un certain nombre de registres comptables, de registres liés aux salariés ou encore à la sécurité.

Ces registres sont pour la plupart obligatoires et dépendent du type et de la taille de la société qui a été créée.

Selon l’activité exercée par la société, elle peut être soumise à l’obligation de souscrire certaines assurances.

C’est aussi le cas si elle embauche des salariés ou si elle détient des véhicules.

Même si la société n’a pas l’obligation de s’assurer, prendre des assurances est fortement conseillé et peut s’avérer utile : par exemple, assurer les biens de la société contre des dégâts des eaux, incendies.

Notre savoir faire à votre service

Confier la création de votre entreprise à des experts.

Quels sont les numéros d'identification d'une entreprise ?

Vérifié le 19 juin 2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Vous êtes perdu parmi les numéros qui identifient votre entreprise ?

On vous explique comment vous y retrouver et comment les reconnaître.

Vous devez fournir ces numéros lors de vos démarches et les inscrire sur vos documents administratifs.

 Tableau - Numéros d'identification des entreprises

Numéro

Utilité

Forme

SIREN

Identification unique de votre entreprise, sa carte d'identité

Doit être fourni lors de toutes les démarches

9 chiffres

SIRET

Identification de chaque établissement d'une même entreprise où s'exerce l'activité

Avec indication géographique de l'activité/du bâtiment

Doit figurer sur les bulletins de paie

14 chiffres = 9 chiffres du SIREN + 5 chiffres propres à chaque établissement

Code APE (ou code NAF)

Identification de la branche d'activité de votre activité principale pour chaque établissement

Permet de déterminer la convention collective qui s'applique à vos salariés

Doit figurer sur les bulletins de paie

4 chiffres + 1 lettre

RCS (Registre du commerce et des sociétés)

Justificatif de votre immatriculation si vous êtes commerçant en tant qu'EI ou en tant que société commerciale

RCS + ville d'immatriculation + n° SIREN

LEI (Legal Entity Identifier ou Identifiant d'entité juridique)

Identification des sociétés intervenant sur les marchés financiers

Suite de lettres et chiffres à 20 caractères

TVA intracommunautaire

Identification fiscale si vous payez la TVA

Doit figurer sur les factures et sur les déclarations de TVA

FR (code du pays)+ 2 chiffres + n° SIREN

Vous recevez les numéros d'identification de votre entreprise à la suite de votre immatriculation.

Vous n'avez aucune demande à faire pour les recevoir.

Leur attribution est automatique.

Vous les trouverez dans votre espace personnel du Guichet des formalités des entreprises sur lequel vous devez réaliser votre déclaration d'activité.

Nous les apprécions énormément

Ce que disent nos clients

Collaborer avec eux a été une expérience formidable. Leurs idées innovantes et leur souci du détail nous ont permis de nous démarquer sur un marché compétitif
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